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Muse, la revanche

jeudi 10 juin 2010

Dans la foulée du succès de son album « The Resistance », le trio britannique donne deux concerts au Stade de France. De quoi réjouir ses fans.

Dès la sortie de leur premier album, Showbiz, en 1999, les puristes du rock les ont boudés. Trop brouillons ? Trop bruyants ? Trop lyriques ? Les pronostics allaient bon train pour prédire à Muse une carrière qui ne dépasserait pas le stade… du feu de paille. Au mieux, on voyait en eux un ersatz de Radiohead ou de Queen. Qu’on le dédaigne ou qu’on l’encense, le rock épique et dense du trio mené par le chanteur Matthew Bellamy fait mouche des deux côtés de la Manche. Muse est pourtant né du désœuvrement de trois ados élevés dans la campagne anglaise (à Devon). À l’époque, Matthew et ses copains Dominic Howard et Christopher Wolstenholme se cherchent encore en prenant successivement les noms de Gothic Plague, Fixed Penalty ou Rocket Baby Dolls. Ils sont maquillés, plutôt violents et affichent déjà un goût pour les envolées lyriques débridées. Au fil d’albums comme Origin of Symmetry, Absolution, Black Holes And Revelations, la formation - qui a définitivement adopté le nom de Muse - multipliera les références à Rachmaninov, Bach, Berlioz ou Chopin. En France, ce sont surtout les ados et les trentenaires qui se précipitent pour applaudir leur show. De préférence en plein air, car c’est là que Muse peut s’abattre en toute liberté, exprimer sa puissance de scène et sa grandiloquence. Cela dit, les privilégiés qui ont pu les applaudir en concert privé au Théâtre du Châtelet, l’an dernier, ne s’en sont paraît-il pas remis. Le lustre et les balcons non plus, d’ailleurs, malmenés par les assauts répétés et bruyamment enthousiastes d’un public inhabituel dans ce lieu. En juin 2007, Muse a rempli deux soirs de suite le stade de Wembley, rassemblant plus de 100 000 spectateurs. Il foule cette semaine la pelouse de Saint-Denis pour présenter The Resistance. Un album ambitieux qui fait la part belle aux riffs de guitares, aux cordes et aux vocaux aériens. Plus épique encore que les précédents (certains le qualifieront sans doute de pompeux), l’opus flirte ouvertement du côté de Queen avec des morceaux comme Guiding Light ou United States Of Eurasia/Collateral Damage et s’achève en apothéose sur Exogenesis, une minisymphonie en trois volets. En pleine Coupe du monde, les premiers concerts de Muse au Stade de France (quasiment complets) sonnent un peu comme une revanche…

De solidees premières parties

En attendant le plat de Resistance concocté par Muse, sachez que le groupe a convié de belles formations en guise d’apéritif. Le vendredi : I am Arrows, le duo londonien The Big Pink et le groupe de rock indépendant de Birmingham Editors. Le lendemain, Devotchka ouvrira le banquet, suivi de White Lies avec sa new wave vintage et, enfin, les excellents acolytes de Kasabian, qui ont digéré et synthétisé quinze ans de brit pop et d’indie dance.

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  • En attendant le plat de Resistance concocté par Muse, sachez que le groupe a convié de belles formations en guise d’apéritif. Le vendredi : I am Arrows, le duo londonien The Big Pink et le groupe de rock indépendant de Birmingham Editors

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